EXPOSITION DU 11 JANVIER AU 5 MAI 2014

 

Le travail de Pauline Bastard s’axe autour de la redécouverte d’objets et d’images du quotidien. Les limites de leur simple emploi sont dépassées au profit d’une recherche sur leurs qualités plastiques et narratives.

La réalité y est traitée de façon décalée et poétique. Les images (papier, numérique, vidéo…) ou les objets et outils ordinaires prennent un rôle nouveau, cassant les codes avec humour et ironie, à l’instar de l’installation Jungle studio, au premier abord sensationnel mais où tout n’est en réalité qu’illusion. Le spectateur est trompé sur l’origine de l’image mais n’en reste pas moins fasciné une fois le secret révélé.

Pauline Bastard interroge notre rapport à l’image comme outil de communication en la détournant de son sens tout comme elle détourne les objets de leur fonction première. De cet art minimaliste émane un second degré qui est propre à l’artiste. Ses œuvres sont aussi empreintes d’une forte présence des symboles et des technologies du numérique.

Toujours dans cette démarche de recherche sur notre rapport à notre environnement, Pauline Bastard réalise le projet Les états de la matière, composé de vidéos, photos et objets. L’achat d’une maison forestière dans les Landes est à l’origine de ce projet. L’artiste s’attaque patiemment et obstinément à la destruction de la maison à mains nues avec seulement des éléments trouvés sur place pour rendre à la matière son état naturel. Les poussières se retrouvent dispersées dans la campagne alentour.

Son environnement et les endroits qu’elle parcourt sont sources ou prétextes à de nouvelles histoires et expériences artistiques. Dans la progression de son travail on prend conscience que ce qui avant était de l’ordre du trucage et du fantasque relève de plus en plus du réel.

 

Pour en savoir plus: http://paulinebastard.com